Depuis le début du mouvement « Me Too » ou « Moi aussi », beaucoup d’encre a coulé sur le sujet des agressions sexuelles, du harcèlement sexuel et des inconduites sexuelles.

Toutefois, malgré tout ce que véhiculent les médias, il faut bien comprendre que l’état du droit n’a fondamentalement pas changé depuis le début du mouvement. En conséquence, une personne accusée d’une infraction d’ordre sexuelle est toujours présumée innocente jusqu’à preuve du contraire et n’est pas coupable avant qu’un tribunal impartial qui a entendu la preuve le décide, si tel doit être le cas.  C’est pourquoi les débordements observés à plusieurs reprises dans les médias sociaux et traditionnels sont tout à fait inacceptables.

De mon point de vue, il y a toujours deux versions à une histoire et mon travail est de faire valoir celle de mon client. C’est donc sans honte, gêne ou préjugé que je discute de ce genre de dossier avec mes clients et c’est avec la même fermeté que pour n’importe quel autre dossier que je défends ces causes devant les tribunaux québécois.